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What Henry Knew
5 février 2011

Mon royaume pour un cunni. Episode 1 : Hypocunnilinguie.


box20lunch_f4uOui, je sais. Le titre n’est pas très fin. En général je fais dans la référence culturelle subtile, dans la rime riche, dans le clin d’oeil turlipinant. Là non: j’ai juste choisi un titre à la hauteur de ma frustration.

Car frustration, il y a.

(Attends, je reprends une nicorette dans mon café pendant que Kinky me fait une ligne de William Saurins pure et qu’Hottie me tapote la veine dans le creux du coude.)

Je sais pas pour toi, lecteur, mais moi je suis assez pessimiste sur l’époque. Qu’est-ce que c’est que ces temps où une honnête femme telle que ta servitrice/teuse/j’aijamaissu n’a pas droit à se faire gamahucher* à chaque fois qu’elle enlève sa culotte devant un mâle doté d’une langue?

(*On en apprend des beaux mots dans WHK, n'euss pas?)

 

Oui, telle est la situation, lecteur, et je ne te cacherai pas la noire profondeur de l’abîme, dusses-tu y perdre de ta jovialité légendaire. Viens, prends une bouffée d’opium et suis-moi, nous allons tutoyer le néant, Baudelaire-style. Je prends ta main tremblotante et je te guide sur le chemin sinueux qui mène jusqu’à ce promontoire métaphorique où toi et moi, âmes errantes et damnées, nous allons contempler le paysage des dernières semaines mélancoliquement et constater:

 

20060809190128_Caspar_David_Friedrich_032

Décidément, tout ça, ça manque de cunni.

 

(Fin du trip romantique, je jette ma cape noire en velours et je remets mon shorty en dentelle.)


 

Pourtant, il fut un temps où, dans ma vie, le cunni pullulait comme lapin priapique.

 

iStock_000003121538Small_repro_lapin_news_headerMon premier mec (insérer ici larmette émue au souvenir de l’hymen donné à godelureau d’1m95 qui m’idolâtrait, un peu de par ma virginité – que j’avais, perso, grande hâte de perdre, ayant déjà dépassé l'âge moyen de la défloration chez les Françaises comme m'en informait Vingt Ans – un peu de par ma silhouette tout en longueur qui lui faisait penser à la fille qui joue de la harpe dans Albator) adorait plonger la tête entre mes cuisses, ce qui n’était pas pour me déplaire. Si bien qu’en fait, avant la première pénétration, on a passé 6 mois (oui, SIX MOIS, soit une demi-année) à se butiner l’un l’autre.

De quoi 1) prendre goût à l’exercice, 2) devenir une pro de la pipe, TP après TP. (J’y reviendrai.)

(Ah oui, précisons que le mec en question se destinait à l’enseignement technique, d’où le côté pédagogue.)

(Non, pas pédophile, mon lecteur, arrête de voir le mal partout : pé-da-gogue.)

(Tiens, ça me fait penser, c’était un +3.  Un vieux ! Fou, non?)

(Mais en fait, c’est bien pratique, ces petites parenthèses, non? Ca fait un peu salon, style, hop! j’ouvre un espace intime où toi et moi, lecteur, on prend le thé sur le divan en attendant la reprise de l’intrigue. Tu prends quoi? Ceylan? Earl Grey? Moi je suis très Lapsang perso mais

 

Ta_gueule

Ouais, bon ça va, on reprend, puisque tu kiffes pas la subtilité du thé fumé.)

Repeat de paradis cunnilingual à gogo avec mec numéro deux, qui me disait avoir pour plus grand fantasme d’être l’esclave sexuel de 10 femmes qu’il lutinerait toute la journée. Oui, ma soeur, ce type de mec existe, l'espoir t'est permis ; et toi, mon frère - oui, même toi, le Canadien qui a tapé "vagin" dans Google un soir où tu t'emmerdais ferme dans ta cabane entourée de caribous, te cache pas, on a ton adresse IP - prends-en de la graine.

Toutes les occasions étaient bonnes. J’étais assise en train de travailler. J’étais couchée en train de lire. J’étais debout en train de cuisiner. On allait manger. On avait mangé. J’avais gagné à devine-où-j’ai-caché-ma-bite. J’avais perdu. On n’avait même pas joué.

Bref.

Pendant longtemps, je n’ai pas été à plaindre de ce côté-là.

Soudain, il y a quelques semaines*, changement de configuration astrale des plus dramatiques. Vénus a quitté la constellation du Lézard Lubrique pour rentrer dans celle de La Carpe Bayonnée.

No cunni no mas.

Souviens-toi, lecteurichou, dans un post précédent, je m’étonnais – que dis-je, je m’étonnais? – j’étais proprement abasourdie, affligée et perplexe ascendant c’est-quoi-ce-bordel?!? face à l’aversion de certains de mes amants pour le poil, amants qui, dans certains cas extrêmes, omettaient tout bonnement une étape essentielle dans l’entrevue subcouettique.

Attention! Indice : il ne s’agit pas de la pénétration.

*Soulignons que tout est lié, hein, parce que ce blog est, disons, à 80%, le reflet de notre vraie vie, style, en général, on a juste à changer 2-3 prénoms, à donner une station de métro bidon et à raconter qu’on a bouffé du jarret de veau le jour où c’était saucisse-purée, et roule ma poule, on publie.  Mais là, vous allez voir qu’il y a TELLEMENT de rappels entre les posts que NON, on pourrait pas tout inventer.

Donc voilà, j’ai découvert que certains mecs rechignaient à faire des cunni lorsqu’on ne ressemblait pas à une barbie en plastique en bas. D’aucuns refusent d’y mettre la langue, d’autres y font des passsages anecdotiques. Scandale.


danger

ATTENTION: Reconstitution!


Ca mérite au moins ça, histoire que tu visualises BIEN le problème.

Alors.

Disons qu’avant en général, j’avais droit à ça :


cunnilingus


Et puis POUF, tout d’un coup, changement d’expression faciale :


novo_2002_03_g_1


L’étonnement cédant à la frustration, j’ai commencé à me sentir fortement en manque.

Au point que j’ai envisagé d’acquérir cette petite merveille de technologie, le Cunnilinguator :


La_roue_a_cunni_large


(Je sais pas pour toi, lecteur, mais moi, quand je vois ça, je crois au progrès.)


Au fond du gouffre, j’ai même pensé, pour mon prochain rendez-vous subcouettique, à me mettre un foulard sur la tête bien noué sous le menton et à m’agenouiller au milieu du lit avec un carton où j’aurais écrit en GROSSES LETTRES :

 

Screen_shot_2011_02_05_at_7

 

Pourtant, mon cher petit lecteur, franchement, en sexe oral, je suis méritante. Plus que ça: je suis généreuse, motivée, et (sans me vanter, hein) appréciée.


pipe

Non parce qu’en général, je suis assez bonne à l’oral. De ce côté-là, j’ai ma fierté. Surtout depuis que mec numéro deux m’a mis 17/20 en pipe – d’ailleurs je le soupçonne de ne m’avoir donné QUE 17 parce qu’il savait que, de par ma nature susceptible (et dans susceptible... ok je sors), ça allait me vexer, et que j’allais essayer d’avoir AU MOINS 19 la fois d’après.

Faut dire que le premier, en plus des TP détaillés sur l’usage des mains, l’importance des couilles, du périnée, de la variation dans la pression, du rythme, de la vitesse, de l’angle, et autres variables de l’exercice, avait réussi à me présenter la pipe non seulement comme un art, mais aussi comme une prise de pouvoir.

À genoux ou pas, ma soeur, tu as les couilles du mec dans tes mains. Il est à ta merci. Et ce grand gaillard qui se mord les lèvres pendant la levrette pour rester calme comme un gnou léthargique se met alors à gémir comme une ingénue assise sur une machine à laver en mode essorage.

Donc bon, voilà, en général j’ai pas ma langue dans ma poche, et faut pas trop me prier pour que j’aille m’enquérir de ce qui se passe dans l’hémisphère austral.

Et avec ça, évidemment, faut que je tombe sur Zac – Zac, qui n’en est pas à une ineptie près et qui, dès qu’il en a eu l’occasion, s’est empressé de me déclarer que les pipes, il “n’y tenai(t) pas”, parce que “ça rabaisse la femme” (sic/sick/eeeek), et puis bon, de toute façon, il n’était “pas trop chaud pour descendre avec (s)a langue”.

Sa compréhension des pratiques sexuelles n’a d’égale que son oreille musicale.

De toute façon, une fois en position de pipe, j’avoue que désarçonnée par le format de la bête, j’ai eu comme qui dirait une panne d’inspiration. Comprends-moi: la gorge profonde, sur lui, c’est carrément surréaliste.

C'est pour te dire : pour qu’il dépasse mes pré-molaires, j’ai dû plaquer mon nez sur son nombril.

 

Enfin quoi, voilà : Y A PAS DE JUSTICE EN CE BAS-MONDE!

 

10_01LoliconPops

Si encore j’étais une sale égoïste de l’oral, je comprendrais le mauvais karma qui s’abat sur moi comme pluie de sauterelles boulimiques sur l’Egypte.

Mais non! Faut que ça m’arrive à moi, Wonder! Ze Chupa Queen! Ze Fée Lation! Alors que j’ai étudié, perfectionné ma technique, tout au long de ma carrière subcouettique! Alors que j’y mets tout mon coeur, que je fais preuve de créativité, bordel! J’y mets les mains, les cheveux, le nez! Aux championnats du monde de turlutte, j’ai le maximum à la note artistique, 6.0, 6.0, 6.0 (et pourtant, le juge slovaque n’est pas commode), les spectateurs jettent des bouquets de roses sur la piste pendant que je salue, tout le monde agite des petits drapeaux aux couleurs de WHK et je monte sur le podium pour recevoir la pipe d’or. Las! Pas de cunni pour mes loyaux services.


Enfin bon, tout ça pour dire, j’ai assez souffert, lecteur, je MERITE UN CUNNI.

Il faut agir.

La suite au prochain épisode.

accomplished

 

Your Wonderness

signature_wonder

 

 

 

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Commentaires
Y
Justement, c'est le nombre de partenaires qui compte pour les hommes, pas la fréquence. Suffit qu'ils soient fidèles, haha. Et puis, c'est aux Etats-Unis, ça. Zont de drôles d'habitudes sexuelles, eux. (On en parlera dans un prochain post.)
A
J'ai trouvé sur la toile un article qui dit qu'une étude scientifique américaine vient d'être publié dans le New England Journal of Medicine, elle démontre que certaines tumeurs cancéreuses de la gorge sont provoquées par des papillomavirus.<br /> Selon cette étude, vous courez plus de risque d'avoir un cancer de la gorge en ayant des relations bucco-génitales avec plusieurs partenaires qu'en fumant ou en buvant.<br /> <br /> Aussitôt j'ai pensé à toi chère rédactrice de ce blog pourvu que cette étude n'arrive pas aux oreilles des tes partenaires. oO
Y
Mazette! Ca doit être comme les einss chez nous autres meufs.
A
Concernant les couilles je confirme aucun plaisir.
Y
Ah ben ça, Sweetie, on saura pas avant d'avoir essayé... Ahem, ahem, Dollhouse, ahem, deal?<br /> Et pour les couilles, euh, c'est VRAIMENT pas mon expérience. Mais je ne suis peut-être tombée que sur des exceptions? Qui sait.
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