Who’s your hottie?

Your Hotness pour ma part. Parce que Your Wonderness avait superhéroïquement pris d’assaut le W et Your Kinkiness mis sa main légendairement  baladeuse sur le K, j’héritai donc du H.

Et qui dit H, dit bombe, dit heat, dit hot – et à vrai dire, gravement ça m'botte. Ca m’évoque plein de trucs sympathiques et pas en toc - comme le dos-nu de fab' Marilyn dans le sexy film où certains/tous l’aiment chaud(e), hot comme le Fever ruisselant de fluides sexuels de Peggy Lee, hot comme un bikini ursulaandressien. Mais hot aussi comme la tequila de nos soirées de comité de rédac' (meilleur prétexte au monde désormais: “c’est pour le blog!”), hot comme la plaque chauffante du Nouveau Village Tao Tao (seul resto chinois où j’accepte de mettre les pieds et mes délicates papilles à Paris) ou comme les châtaignes qui se carbonisent sensuellement à la sortie du métro Sèvres-Bab'. Châtaignes de la couleur de ma chevelure d’ailleurs (abstraction faite des mèches blondinettes) – à mi-chemin entre la brunitude torride de ma cops Wondie et la blonditude insolente de ma buddy Kinky. Car oui, je suis capillairement prise en paris-brest (oh oui!) entre mes deux extrêmes de copines, plus ou moins trentenaires à plus ou moins un ou deux ans près.

Bref, le hot, c’est top, et qui dit hot pense également fesse droite de la perfide Alba, sein gauche de la Jessica (Biel, cette fois), ou encore silhouette en clepsydre de la Scarlett (O’Hara ou Johansson au choix).

Car oui, dans notre équipe de choc, c’est moi qui possède le capital einss (dédicace aux moins de 25 ans, mon coeur de cible). J’ai pas des jambes d’1,40m, ni le port altier d’une princesse russe en exil, mais au moins, la nature m’a gracieusement dotée de (pour citer cette grande philosophe des temps modernes, Erin Brockovich) “you know, boobs.” 

Bon et puis maintenant que j’ai bien reboo(b)sté mon ego en me comparant à toute l’intelligentsia du téton hollywoodienne, je vais faire pleurer dans les afterworks en vous apprenant que je viens de me faire puissamment larguer par un mec de +de 25 ans (et moi qui pensais avoir passé un cap...), avec qui j’avais miraculeusement réussi à concevoir l’éventualité d’une relation qui ne soit pas seulement fondée sur l’activité la plus partagée au monde (indice: elle nécessite peu de vêtements et est une magnifique application du second principe de la thermodynamique), et qui a rompu avec moi un vendredi matin en me balançant sa sentence façon massue-à-la-Nicky-Larson: "Tu es la femme des mes rêves; elle, c'est la femme de ma vie." (et là, j'ai vu la libellule me passer au-dessus de la tête en faisant "poing poing poing").

Donc, oui, ce blog, c’est un peu une sublimation par les mots, un exutoire pour la part en moi qui a envie de hurler à m’en saccager les poumons depuis le 2° étage de la Tour Eiffel (ouais, le 3°, ça fait trop haut, j’ai le vertige): ‘Mais putain quel connard de baletringue de merde, pourquoi il est retourné avec son ex, tous des microslips, yen a pas un pour rattraper l’autre, où sont passées leurs couuuuiiiiiiiilles merdeuuuuh?’ (ya pas à dire, la généralisation associée à la vulgarité, parfois ça fait du bien).

YourHottie en bref:

- aime: les noix de cajou, le roller, le rosé; le parc de Sceaux, les ptits jeunes, son métier; les abdos des ptits jeunes, le jazz et l’iPhone 3G.

- n'aime pas: les couloirs de velib en sens inverse des aiguilles de la circulation (wtf!?), les pépins dans les grains de raisin, la tapenade, le rosé (la version cheap), les noix de pécan, l’iphone 4 (l’est moche), la ligne 9 (don’t ask) et le périph’ blindé.