Welcome to the Kinkdom!

Moi, c’est Kinky, pour vous servir. Mais attention ! J’ai beau m’appeler « aux-mœurs-sexuelles-spéciales » ou « un-peu-perverse-sur-les-bords » (putain, le Robert et Collins, c’est plus ce que c’était !), faut pas se sentir obligé de me harnacher par les pieds à la barre à singe au moyen de menottes en moumoute mauve.

Si je m’appelle Kinky, c’est juste qu’il restait le K. 

Oui parce que WHK, c’est pas la nouvelle librairie trendy américano-parigot, c’est pas  non plus « What the Kuck !? » (sauf si j’ai trop bu), ni « aWay fHrom Keyboard » (sauf qu’à taper comme ça vaudrait peut-être mieux, rapport à ma première parenthèse).

Sinon, bien que blonde, j’ai su moi aussi un jour le sens du mot « prolégomène ». D’ailleurs j’espère avoir un cerveau parce que j’ai le torse comme un roman d’Anna Gavalda : pas tout à fait concave mais quand même sacrément plat. Heureusement j’ai une langue très longue. Très, très longue. 

Et, à part ça, Henry est à moi.  

La Kinky en Bref

- Alors, ta Kinky, à l’arrache, elle aime : danser toute seule et toute nue sur des remix de DM dans son appart de ouf, faire des bras de fer avec des grosses baraques dans des bars quand elle a trop bu, manger toute la pâte à cookies crue, vivre seule et parler d’elle à la troisième personne.

- Par contre, elle kiffe pas trop bien : les messages sur son répondeur, les nœuds dans ses cheveux, la campagne qui lui dit de bouger son gros derche et de manger équilibré, et les gens qui parlent trop fort ou pas assez fort enfin bref, pas pile poil exactement au même volume qu’elle, quoi. Pareil pour le rythme de marche en milieu urbain.

Ah ouais et aussi, les p’tits jeunes, elle les laisse à ses copines : elle, les mecs, elle les préfère puissants.